Bonjour,
je vous partage un nouveau podcast de La Raffinerie où on présente les outils qu’on utilise, puis les enjeux qui nous passionnent
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J’ai jamais vu une interconnexion aussi forte et pertinente entre les outils de coopération autour d’un projet collectif. Cela laisse imaginer un futur enfin cohérent des usages numériques en tiers lieux (c’est intenable les 20 applications propriétaires déconnectées et non reliées que l’on doit avoir aujourd’hui pour s’en sortir dans un lieu… où au final on n’y arrive pas).
Par exemple, dans le cadre de la gestion d’événement, ils ont un générateur de programme participatif où :
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Juste ajouter une ligne dans un document pour l’organisateur d’un événement permet de sortir un programme mensuel imprimable en papier et qui peut être envoyé via leur newsletter
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Le programme est relié automatiquement à leur système de gestion d’inscription et d’événements. Cela permet aux personnes de s’inscrire, mais aussi de proposer des tâches par défaut et les documentations par défaut pour réaliser ces événements. Par exemple l’ajout d’une ligne « Réunion » permet d’ajouter automatiquement un événement « Animer une réunion » et un événement « Participer à la réunion » dans leur outil d’inscription et d’activer un lien vers une « documentation d’animation » (voir photo ci dessous)
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Les événements sont visibles le site web et dans l’agenda des membres ainsi que le canal de chat dédié. L’inscription aux actions, par exemple un chantier participatif, permet de donner automatiquement des crédits de volontariat aux participants. Ce crédit arrive sur les cartes cashless qui leur permet de consommer dans le lieu quand ils ont participé aux actions (au bar et formation, demain à l’épicerie ou la brasserie ou autre).
Du fait de n’avoir que des logiciels libres, ils peuvent techniquement relier les solutions (chose trop galère et trop coûteuse dans le monde propriétaire). Tout cela est permis grâce à des développeurs très engagés qui sont au chevet des usagers de terrain, et grâce à des personnes impliquées pour créer un lieu culturel géré collectivement. L’ergonomie d’usage est encore un peu difficile et il y a encore beaucoup d’amélioration souhaitées, mais il faut savoir que La Raffinerie et Open Atlas investissent quasiment seuls dans l’adaptation de ces outils numériques aux pratiques de coopération dans le lieu (et comme c’est du logiciel libre, pas de millions de fond d’investissement comme sur les outils de type Trello, Slack, GAgenda, etc…). Très peu de moyens financiers sont aujourd’hui alloués à ce type de démarche malheureusement. Un des constat, c’est que tant que les financeurs n’ont pas vu le résultat déjà très opérationnel et design et utilisé dans plusieurs lieux, c’est compliqué de trouver des budgets. Là c’est de la R&D menée par petits pas.
J’ai rédigé ça un peu vite, alors je vous laisse me corriger si je suis pas exact sur l’écriture, j’ai mis le post en mode wiki 
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