Quelles actions mener pour soutenir une repolitisation des participants des tiers-lieux?

Quelles actions mener pour soutenir une repolitisation des participants des tiers-lieux et les engager sur les enjeux politiques de la société (celle locale à l’échelle d’une mairie, départementale, régionale, nationale, etc…). Qu’est ce qui a marché dans vos lieux ou pourrait fonctionner demain en tiers-lieux ? (lancer des débats dans les lieux, mettre à disposition le lieu d’un mouvement municipaliste, etc…). Quels communs ou ressources utiles en tiers lieux peuvent faciliter cette remobilisation ?

Je parle ici du sens du mot politique plus large, celui de civilité ou Politikos, et qui désigne ce qui est relatif à l’organisation ou autogestion d’une cité ou d’un État et à l’exercice du pouvoir dans une société organisée (cf Wikipedia).

La question me semble importante à un moment où la société semble se dépolitiser avec une abstention galopante depuis plusieurs années et un rejet de la politique « classique ». Les modes d’actions habituels (grèves, manifestations, occupation des ronds points, etc) ne semblent pas pouvoir perturber le pouvoir politique (aujourd’hui, le 49,3 vient d’être déclenché pour transformer notre régime de retraite et alors même que la majorité de la société est contre)

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Est-ce qu’il ne faudrait pas déjà savoir dans quelle mesure les acteurs de l’écosystème Tiers-Lieux considèrent « leur » lieu comme un outil/espace politique ?
Je veux dire, pour soutenir une repolitisation des participants aux TL, ne faut-il pas au préalable se demander si c’est bien là un objectif considéré par les acteurs (avant de trouver comment faire: veut-on faire ?) ?

On en revient à la question de fond: au-delà d’une plateforme technique et d’échanges, comme considère-t-on politiquement ces espaces ?

M’est avis que la réponse se sera pas unanime ^^.

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Nous avons publié ces œuvres sous licence libre et distribuées gratuitement en web et à petit prix dans de bonnes librairies

Et nous maintenant des permanences de rencontres et des événements très régulièrement en France et Belgique (Politique, Biologie, Sans papier, surveillance et capitalisme, enquête environnementale, auto-formation, jeux vidéos féministes et bien d’autres sujets)

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Pour m’être beaucoup engagé dans des mouvements citoyens pour refaire politique dans la cité, j’ai envie de dire qu’il y a tellement d’éducation populaire à faire !!!

[LinkedIn] Mes engagements politiques depuis janv. 2009

• Newropean - 2009
• Amis de Beppe Grillo
 - Comment traverser la crise et le chaos monétaire mondial en gestation - 2011 (avec Franck BIANCHERI, André-JAcques HOLBECQ...)
 - Austérité, crises, … : comment s’en sortir, par qui et dans l’intérêt de qui ? - 2013 (avec Paul Jorion)
• Roosevelt 2012 (devenu "Nouvelle Donne")
• Citoyens constituants avec l'association Les Citoyens Constituants (LCC) - 2014
• Démocratie Réelle : tirage au sort pour les européennes - 2014 https://www.facebook.com/groups/DemocratieReelle2014 - https://www.mouvement-democratie-reelle.fr/association/
• Atelier constituant avec CHOUARD - 2014
• Démocratie Ouverte https://www.democratieouverte.org
• Parlement & Citoyens https://parlement-et-citoyens.fr
• Primaire.org : présidentielle 2017
• #MAVOIX : législatives 2017
• La Grande Annotation https://grandeannotation.fr/ 2020
• Primaire Populaire : présidentielles 2022
• Application NosLois https://civicpower.vote/noslois/

Je pense que les Tiers-lieux sont les lieux d’où les idées de la nouvelle société et des nouveaux récits, doivent sortir

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  • Proposer des sessions" vie ma vis" tiers-lieu ;
  • Participer à l’émission « Patron incognito » → « Politique incognito »

Blague à part… Ce qu’il me vient !

Et si le sujet était plus large que celui-ci ?

Et si le revenu universel / de base était un moyen de reprendre le pouvoir du temps et donc d’agir ?

Cf le documentaire sur imago « Les gens, et le revenu universel » Isaline Moulin et Léna Le Guay → Voir : Les gens, et le revenu universel, sur Imago TV

Les personnes sont trop focus par manque d’argent et de temps. Donner plus de temps est pour ma part LA réponse pour relever la tête et agir différemment. => Changer la donne !

Il y a un problème de formation à la politique (#code) et d’éducation populaire, pour donner quelque chose d’intéressant et d’important à faire, et pour cela il faut consacrer des ressources.

Et si les tiers-lieux étaient un lieu de formation et de ressource #ENApopulaire pour écrire de nouveaux récits ?

Mais, in fine cette solution en dernier lieu est une temporalité beaucoup trop longue comme action. Les urgences sont bien trop importantes et pressantes.

D’où axer la réflexion sur la réduction du temps de travail, un revenu de base,…
=> Donner du temps, Donner du pouvoir d’agir.

Un compromis ?
A minima développer/soutenir le revenu de transition écologique (RTE) ! #tiltcoop.
Je m’interroge :face_with_monocle:

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@SimonSarazin ce « débats et discussions » est en lien avec ce message de ta part du 17 mars 2023 ?
https://forum.tiers-lieux.org/t/repolitiser-les-usagers-des-tiers-lieux-rapport-detonnement/3446

J’ai récemment animer un atelier au Cube EIC de Tourcoing sur le thème de l’éducation et du défi climatique : en partant des axes de sobriété j’ouvre vers la citoyenneté et surtout l’engagement via l’Arbre aux actions.
J’aimerais dupliquer ce format dans les Tiers-Lieux pour l’améliorer.
Qu’en pensez-vous ?

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Bonjour,

Notre festival annuel de l’écologie fait l’objet d’une réunion chaque mois. C’est donc l’occasion de discuter en groupe de tous les sujets présentés : démocratie, désobéissance civile, services publics, dérèglement climatique, alterconsommation, alimentation, féminisme, etc, etc.

Dans notre structure les questions/enjeux politiques font partie des conversations régulières chaque semaine. Je n’ai pas le sentiment que nous constations une dépolitisation des gens. Les gilets jaunes, la crise sanitaire, la crise énergétique, les retraites… le constat ce serait plutôt le contraire.

café culturel C’est déjà ça

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La déclaration du Conseil des droits Humains du Conseil de l’Europe :

[Déclaration] CNOE : Manifestations en France : les libertés d’expression et de réunion doivent être protégées contre toute forme de violence https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/manifestations-en-france-les-libertés-d-expression-et-de-réunion-doivent-être-protégées-contre-toute-forme-de-violence

Liberté de réunion ( #tiersLieux ) / Through the meeting of diverse profiles, guaranteed by the UN Universal Declaration of Human Rights Art. 20, (cc @antoineburret )

Je vous mets un poil plus :

  • [Actu] Sainte-Soline : l’aveuglement « à haut risque » du gouvernement

« De nombreux blessés, parmi les manifestants et les gendarmes, dont plusieurs « en urgence absolue » : la mobilisation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres a été marquée par des violences. Mais on assiste bien en France à l’émergence d’un mouvement social pour l’eau. » https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/250323/sainte-soline-l-aveuglement-haut-risque-du-gouvernement

« À Sainte-Soline, des armes de guerre employées sans retenue » https://www.liberation.fr/societe/police-justice/a-sainte-soline-des-armes-de-guerre-employees-sans-retenue-20230326_5M4HFKHWCBD73BVQBS2UIQNFHM/

« Les mégabassines sont une mal-adaptation aux sécheresses présentes et à venir ». En soutien au mouvement contre les méga-bassines, Scientifiques en rébellion publie aujourd’hui une tribune rappelant les enjeux qui se jouent avec cette bataille de l’eau : Le déploiement de ces retenues à ciel ouvert menace la préservation de l’eau et freine la transformation de notre modèle socio-économique et de nos modes de vie https://telegra.ph/Les-mégabassines-sont-une-mal-adaptation-aux-sécheresses-présentes-et-à-venir-03-27

« Depuis près de trente ans, la multinationale française DANONE pille les nappes phréatiques du territoire des villages nahuas de la région de Cholula, État de Puebla, au Mexique, au travers de sa filiale mexicaine BONAFONT, principale marque d’eau en bouteille de ce pays. » https://www.agendamilitant.org/Soiree-de-solidarite-avec-les-luttes-contre-Danone-et-l-accaparement-de-l-eau-2229.html

  • [Actu] Liberté de manifester et liberté de la presse en danger (France)

« Après des journées marquées par des manifestations dans toute la France, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’inquiète de certains agissements des forces de l’ordre observés en particulier depuis jeudi 16 mars. » https://www.cncdh.fr/actualite/liberte-de-manifester-et-liberte-de-la-presse-en-danger

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Sur ta question, je pense qu’elle mérite d’être posée dans le forum, et qu’elle complémente celle là.

Mon idée ici était bien d’identifier des actions quand on est soit même contributeur ou porteur d’un tiers-lieu qui souhaite travailler la politisation de ses participants.

Je donne juste un exemple d’action que je cherche à identifier : Personnellement, je pense avoir vécu une action de repolitisation dans un lieu pas loin de chez moi il y a quelques semaines, où l’animatrice du lieu avait fait intervenir toute une semaine une artiste iranienne qui peignait sur sa colère, notamment celle liée aux atrocités vécues par les femmes en Iran actuellement. Alors qu’on est juste allé voir les œuvres avec un groupe d’amis, l’animatrice nous a proposé de nous-même exprimer quelque chose sur le sujet du conflit iranien dans l’espace public. Avec un peu de facilitation, elle nous a amené collectivement à mener une action concrète sur le moment (pas simple du tout, on a beaucoup hésité, on savait pas, on osait pas, on se connaissant pas tant que ça !). Finalement notre groupe, dont une partie n’avait jamais « utilisé » l’espace public pour parler d’un sujet politique, est allé faire des dessins au sol sur la route, arrêter les voitures quelques minutes, mettre des panneaux de signalisation (qui avaient été prévus par la facilitatrice). C’est une petite action, liée à un sujet sur lequel il y a plutôt un consensus sur le fait d’agir. Cela peu paraître anecdotique, mais je crois que notre groupe a vécu là une expérience de repolitisation au sein d’un tiers lieu, qui nous a appris à agir ensemble, à oser. Et sans la facilitation crée par la personne qui animait le tiers-lieu, cela ne serait pas arrivé.

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Espace politique

Dès lors qu’un espace se donne pour vocation de réunir des citoyens qui s’expriment et agissent librement, il est par nature politique.

Si on veut une preuve « scientifique », il suffit de tenter l’expérience dans un environnement totalitaire. Et voir si c’est autorisé.

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Bonjour,

Pour contribuer au débat, je trouve que cette info, sans en être la cause, est en revanche assez révélatrice du pourquoi la dépolitisation des Tiers Lieux « 61% des Français veulent plus de bonnes nouvelles dans les médias ». C’est devenu tellement compliqué de pouvoir librement s’exprimer lorsque ce sont pas les agresseurs que l’on condamne, que ce ne sont pas les responsables que l’on incrimine ou encore des décideurs que l’on remet en cause car ce sont forcément des mauvaises nouvelles qui ne font rêver personne (moi le 1er)… hors la politique c’est la gestion de la cité, et pour gérer une cité il y a forcément des choses cool et d’autres moins, et force est de constater que depuis 2019 on accumule un concentré de belle « mauvaises nouvelles ».

Pour être plus positif à cette info « brute » c’est intéressant de lire à la source que le vrai titre c’est « les Français en quête d’informations constructives » et du coup ce n’est plus vraiment pareil. Ils ne veulent donc pas ne pas entendre les mauvaises nouvelles mais que lorsqu’on l’annone on propose une ou plusieurs solutions… qu’on argumente et que l’on invite à… . C’est là du coup que je retrouve de l’espoir dans le fait que oui les tiers Lieux se sont certes dépolitisés en acceptant « une coke bon marché » (comme disait Ousama) mais qu’il y a plus que jamais une grande place pour inverser la tendance. Et c’est maintenant.

Ma proposition d’action : Pour soutenir la repolitisation des Tiers Lieu il faudrait urgemment arrêter de financer des « lieux » qui dépensent de la subvention publique en croyant ré-inventer le service public alors qu’ils ne font qu’entretenir son démantèlement à grande échelle et mettre le paquet sur les projets et donc les services qui émanent de l’intelligence collective de ces « Tiers Lieux ». Le lieu est une usine de production au service d’une communauté qui co-construit autour d’un commun, le lieu est une charge de production en aucun cas un modèle de revenu, aujourd’hui c’est hélas tout l’inverse que l’on a laissé s’installer dans l’imaginaire collectif.

Piste concrète pour mener cette action : Arrêter de regarder les 130 000 millions d’euros du GIP (qu’il n’a plus) et se positionner tous ensemble sur les 77 milliards d’euros des investissements d’avenir que l’on vous empêche de voir en vous occupant le cerceau a des choses futiles (visio, tableau xls, formulaires… champagne ?)

Voila selon moi un vrai enjeux pour la (re)politisation de nos Tiers Lieux.

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cf https://forum.tiers-lieux.org/t/ou-sont-les-tiers-lieux/3500/2

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Je vous partage une action concrète très possible.

je suis membre d’une organisation qui a co-créé et siège dans NGI Zero consortium européen. Cette organisation conçoit aussi des tiers-lieux, tiers-espaces et œuvrent à leur maintient et fonctionnement, notamment par et avec des personnes dites « sans papier ».

Ce consortium de niveau Européen discute, gère, et réparti (donne) de fonds aux sommes très conséquentes (>400 000 euros par « Track » depuis des budgets en 100 milliers d’euros renouvelé très régulièrement).
Nous l’avons fait par choix politique, par exemple ne pas Laisser NGI aux mains des « start-ups » ! Nous agissons politiquement au quotidien avec et pour des personnes et organisations qui vous ressemblent !

Pour être bref,
J’ai des connaissances et savoirs acquis par l’expérience pour monter un tel consortium dans les règles qui le rende légitime au sein des exigences de la commission EU et des instances et pas uniquement sur de l’infra internet ou du logiciel. On travail à en finaliser un consortium pour des soutien aux « communautés » en ce moment.

Il y a là très précisément et concrètement une action politique à mener de concert « collégial ».

Le reste à savoir :

  • En avez-vous envie ?
  • Dans quelles conditions et modalités (entre nous ici) ?
  • Ajoutez vos considérations / questions / réflexion !
  • Dois-je effacer tout cela car c’est pas dans vos préoccupations ?
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Je ne comprends pas @Yoann ton ajout de ressource extérieure. Désolé. Peux-tu expliquer ?

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ahaha… pardon c’était un copier/coller pour le mettre de côté. ça s’adresse à moi en fait car il y a beaucoup de personnes qui me disent ne pas en fait connaitre notre histoire du libre et du coup quand je gueule c’est encore moins audible. Et comme Linus il faudrait peut être que je m’excuse et que je me retire pour tenir un camping naturiste… tout ça tout ça. Bref, pour repolitiser les TL il faut (peut être) que Duriaux s’excuse et/ou ferme sa gu*** ; ou un truc comme ça. Semaine chargée

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En espérant que mes notes de travail ici aide à la réflexion et aux avancées À l’épreuve des tempêtes. Institutions et crises : approches historiques

https://xavcc.frama.io/notes-colloque-institutions-crises-recherche-histoire/

j’ajoute :

C’est l’histoire d’un quartier qui disparaît…

Un texte sur la situation actuelle dans le quartier Bonnefoï, notamment à propos de la « cantine/guinguette » qui est en train d’être installée à l’angle rue de jumeaux rue du maroc, et une invitation à une réunion pour imaginer des suites ensemble.

https://iaata.info/C-est-l-histoire-d-un-quartier-qui-disparait-5886.html

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Merci pour cette question ! Gros sujet, alors j’ajoute mon petit grain de sel :

Déjà, Comme le précise @SimonSarazin, on parle bien du sens premier de « politique » (gérer les affaires de la cité, autrement dit : faire des choix qui ont un impact collectif lorsque l’on est nombreux à être concernés).

Je précise car je crois que les Tiers Lieux représentent surtout une immense opportunité de travailler autrement ces questions plutôt à une autre échelle.

(1) se concentrer sur le local

On veut nous faire croire que tout est forcément lié à une grande mouvance idéologique nationale, souvent, forcément, très très posturale (si on veut être audible à 70 millions, on ne fait pas dans la demi-mesure). Alors on parle « eco-terroristes » contre « capitalo-fascistes ». Et puis il y a un petit côté ambitieux : « et demain le Monde !! »

Je pense que c’est une erreur et que c’est sans issue.

Nos tiers lieux sont des objets ancrés, ancrés dans un territoire avec des liens communautaires forts souvent beaucoup plus complexes que ces mouvances.
A cette échelle on peut agir, et être sacrément pertinents et efficaces, souvent avec des approches plus subtiles que de grands principes idéologiques.

« Oui mais on passe à côté des grands sujets! »

Non. Au contraire : et si pour traiter les problèmes de gestion de la ressource en eau, on commençait par développer posément dans un territoire concret des petites solutions adaptées (agroforesterie, agriculture regenerative, desimpermeabilisation, économie d’usage de l’eau…), se partager les résultats entre Tiers lieux, avec les partenaires académiques, les réseaux professionnels locaux concernés, les citoyens, les enfants… mais aussi nos collectivités, les services déconcentrés de l’Etat… et influer efficacement sur le terrain.

On tente cette approche modestement à la Vigotte et je trouve qu’en à peine 2 ans, on a déjà des résultats prometteurs. En tout cas on sent qu’on pourrait bouger les lignes et finir par avoir un impact national.

(2) adopter davantage une réflexion sur le commun

La « politisation » en tiers lieu gagnerait peut être à se positionner sur le grand vide de notre scène politique : le commun.

Si certains partis mentionnent le terme et semblent avoir des valeurs compatibles, combien en mesurent vraiment la portée ? Très peu. D’autant que par définition, la gestion du commun fonctionne à de plus petites échelles (1 forêt, 1 pêcherie, 1 hameau, 1 coopérative agricole, une petite manufacture…). Donc loin des prérogatives d’un élu national, d’un parlementaire ou même d’un élu de collectivité. Il est aussi peu probable que le commun puisse s’imposer à un niveau national. Le commun ne se décrète pas.

A l’inverse, en tiers lieu, on est a la bonne échelle pour développer et expliquer le principe de communs et les diffuser.

Je trouverais vraiment pertinent qu’on mette l’énergie sur ça, plutôt que sur un positionnement par rapport aux grands courants politiques : libéral ? Socialiste ? Écologiste ? Conservateur ? Progressiste ? Humaniste ? Bah rien de tout ca : porteurs de communs !

(3) accompagner l’individu dans sa propre transition et lui mettre en visibilité les enjeux de la transition écologique de son territoire

Plutôt que de donner des leçons et transmettre des doctrines, faire ce que l’on sait faire le mieux : éduquer, sensibiliser et former, pousser à l’expérimentation.
Surtout : pousser l’esprit critique (pas la même chose que l’esprit de critiquer :)), comme le dit un poste plus loin, aider les gens à aller chercher de l’info de meilleure qualité, ne pas leur mâcher la réflexion sur ce qui est bien ou mal, plutôt aiguiser leur capacité à questionner et à observer (quitte à accepter qu’ils ne soient pas d’accord avec nous…)

Les aider aussi à se positionner eux même, sortir de la tétanie d’un monde qui serait bloqué par un gros « système » impalpable tenu par des « puissants » inaccessibles pour redécouvrir que déjà, par des choix individuels, en prenant soin de son équilibre, on peut avoir un énorme impact. (Si chacun se préoccupe de ce qu’il mange et de sa santé, l’agro-industrie et l’agrochimie s’éteint d’elle même, sans même la moindre lutte… il faut quand meme que l’économie libérale et la loi du marché ait quelques avantages :smiley: !)

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Foisonnant :heart:

Voilà un espace de cogite collective qui n’a pas vocation à être abouti ou une vérité : padlet.com/xom/etat-coop-ratif-de-l-etre-arygt3ku4kuksdyw

Mais on essaie de faire nos gymnastiques neuronales autour de la notion d’émancipation
Je suis entourée de plein de radicalites très differentes… mais je crois à un processus vécu collectif car essentiellement individuel.

Hâte de vous rencontrer pour ceux que je ne connais pas encore.

Il y a de la rigueur dans les propositions, de quoi se passer de l’ANTL et du GIP.

:drum::stuck_out_tongue: