Quelles suites pour la politique tiers-lieux du ministère de la Cohésion des Territoires?

Hello @AssoTiersLieux il manque le lien d’inscription à la visio ?

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Exact +1 il manque le lien dans le post

@Seb_CieTiersLieux et @opheliedeyrolle (co)Président/e de l’ANTL ! \o/ moi ça me va

sinon @all… ça… vous êtes ok ou pas ? Parce que perso lui il me fait bien flipper !!! Si c’est ça la refondation de l’Etat je suis pour qu’il fonde tout court, pas vous ?

merci @Remy_Seillier tu as gardé ton humour c’est ce qui compte ! Heureux de te revoir parmi Nous (mais c’est qui nous… ?) :crazy_face:

Bonjour,

Ci-dessous le lien d’inscription à la visio :slight_smile:

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@Seb_cieTiersLieux, merci d’avoir fait référence à la fabrique MONSCOBAR !

Pour préciser ce qui a été fait avec la fabrique MONSCOBAR (toujours en cours jusqu’à fin 2023), nous avons pris le parti de flécher les financements sur des Ressources (DOKOS, LOOT, Pass TL inter lieux, …) et des dynamiques collectives plus que sur un seul lieu.
L’idée étant de soutenir des ressources en Communs au service de tous les lieux et Communautés, plutôt que de flécher le financement sur une structure unique.

=> Exercer une action Centripète vers les ressources : flécher les différents cofinancements sur les ressources à consolider collectivement…(DOKOS, LOOT, …) dans l’idée d’une Caisse Commune des Communs
=> … afin d’exercer une action Centrifuge, de ces ressources consolidées, au service des TL, Communautés, Acteurs.

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Pour moi, les Fabriques, c’est une 1ère tentative de politique publique d’Etat en direction des tiers-lieux. Les lieux demandaient de la considération et de la reconnaissance, on s’est battu pour ça, alors cette forme de reconnaissance a fait du bien.

Pas de vraie reconnaissance sans considération d’abord.

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Salut. Je comprends mal comment on peut s’appuyer sur les réseaux, s’il n’y a pas de lieux pour les animer - sauf à convenir que les réseaux sont animés par d’autres, et donc considérer qu’il y a différents modèles qui ont pour objectifs que les RR vivent pour eux-même ?
Dans l’attente des évaluations, comment affirmer « reconduire bêtement », et pourquoi penser que de nouvelles Fabriques ou Manufs’ feraient mieux ?
D’autre part, nous regrettons souvent la discontinuité des politiques publiques qui bride les initiatives complexes qui ont besoin d’un temps longs. Là, on va la souhaiter ?

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Salut @Tetris les réseaux peuvent être pensés comme des organisations décentralisées, qui se basent sur les lieux. L’un n’empêche pas l’autre. Mais l’expérience me fait constater que plusieurs lieux sur un territoire ne font pas automatiquement réseau d’entre aide. Il faut animer la coopération et la mise en commun : c’est un travail à part entière, qui mobilise beaucoup de ressources et de savoir-faire. C’est ce travail qu’il faut soutenir, ça ne revient pas à dire qu’il faut financer les réseaux et laisser les lieux de côté. En tout cas, mon propos n’était pas celui-là. L’exemple de la dynamique de réseau dans les Hauts de France prouve qu’on peut faire réseau avec les lieux (pratiques contributives, décentralisation, etc…)

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Bonjour,

Bon déjà, je plussoie le forum, le questionnaire et les visio d’échange. Je trouve que la méthode de communication est pertinente dans le cas de structures éclatées sur le territoire. Le Forum est selon moi l’outil le plus adapté pour prendre en considération les contraintes de temps et les contraintes géographiques qui sont le principal frein à la contribution généralisée de tous les TL. Si une synthèse est faite des propos tenus sur ces plateformes, alors il devient engageant de s’exprimer.

Concernant la question du soutien institutionnel et financier de l’état et des ministères aux tiers lieux, je pense qu’il faut en effet définir les critères objectifs qui ancrent les tiers-lieux dans une dynamique collective soutenue par notre état démocratique.

Selon nous, les tiers-lieux ne devraient pas être financés pour être les relais des services publics, mais plutôt pour faire exister l’état et la démocratie dans les territoires.

Quelques suggestions :

  • Financer l’organisation d’agoras et la tenue de débats citoyens tout au long de l’année
  • Financer (an nature ou en numéraire) la sanctuarisation d’espaces fonciers protégés de la dynamique de marché (immobilier, productif…) pour garantir un désintéressement politique favorable à une large inclusion citoyenne
  • Financer la conduite de projets d’aménagement collectifs par et pour les citoyens au sein du territoire
  • Financer le lien social et la mixité sociale, fondements de la vie en collectivité, générés par la présence de ces lieux
  • Financer l’entre-aide et la fédération du réseau inter-lieux
  • Financer la simple existence de ces lieux comme bases communes d’expérimentation sociale et économique sans but lucratif (on fait des bénéfices, mais pour la collectivité), comme support de sciences participatives, comme lieux d’étude pour les parcours scolaires et universitaires

En bref, financer des impacts qualitatifs en phase avec les enjeux de l’état, à savoir l’accompagnement des transitions sociales, écologiques, et citoyennes sur tout le territoire Français.

Faire tiers-lieu pour lutter contre le désenchantement, la résignation, et l’abstention politique des citoyens.
Faire tiers-lieu pour lutter contre l’isolement
Faire tiers-lieu pour créer des espaces de ressourcement
Faire tiers-lieu pour redonner confiance aux citoyens dans leur capacité d’action, proche de chez eux, avec un bénéfice direct pour les individus et pour la collectivité

L’évaluation pourrait par exemple être faite par cooptation, confiance, et validations des acteurs locaux (élus, associations, habitants), dans le cadre de concertations permanentes, plutôt que par des rapports d’activité dont nous connaissons tous les limites.

Je pense donc que l’état devrait soutenir une partie du fonctionnement général de ces tiers-lieux, qui sont une réalité, et qui composent la plus grande faiblesse de ces derniers en raison des difficultés à les faire financer dans la mécanique courante des appels à projet.

Profitons de cette politique publique pour faire d’une pierre 46 coups, et mener une expérimentation ambitieuse dans la cohésion de nos territoires.

Nous sommes conscients de la portée politique et idéologiques de cette contribution, mais pensons que c’est justement le cœur du sujet d’une concertation sur l’orientation d’une future politique publique.

Très ouvert au débat et commentaires, et merci encore pour favoriser l’espace d’échanges

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Bonjour tout le monde,
Je parle en tant que présidente du Wip, et me base sur notre expérience de Fabrique Numérique de territoire en 2019, pour exprimer ce qui me semble être urgent à prendre en compte dans les politiques publiques Tiers-Lieux.
Pour planter le décor succinctement, les 250 000 euros de Fabrique + fabrique numérique ont été utilisés comme suit sur 3 ans :
1/ Développer l’écosystème Tiers-Lieux (accompagnement porteurs de projets, documentation partagé, co-montage du réseau TILINO, création de coopérations entre les Tiers-Lieux locaux…)
90 000 pour financer le temps de travail de coordination du Wip réalisé par plusieurs salarié.e.s selon les sujets
30 000 pour financer le temps de travail des coordinateurs d’autres Tiers-Lieux sur le territoire avec qui nous avons effectivement monté des projets collectifs sur l’inclusion sociale et numérique notamment.

2/Amorçage du Médialab (documentation des pratiques Tiers-Lieux, expression citoyenne, inclusion numérique, communauté apprenante des utilisateurs, mise en commun du matériel…)
40 000 pour financer le poste d’animateur du médialab sur un an
40 000 pour financer les investissements (formation, matériel, 1eres expérimentations) et charges du médialab

3/ financement de l’infrastructure
50 000 versés à la ville de Colombelles pour de l’investissement en matériel et le loyer de la micro-folie installée au Wip

La mission 1, on la faisait avant, on a continué à la faire après, et clairement fabrique de territoire nous a permis de souffler car ces actions n’étaient pas rémunérées autrement. Hors financement fabrique, ce sont des arbitrages à faire en permanence entre le temps qu’on pouvait consacrer à transmettre, échanger, consolider en réseau, avec des porteurs de projet, et le temps à consacrer à des missions rémunératrices pour notre modèle économique. Et ces arbitrages épuisent, créent de la tension parce qu’en réalité, on n’arrive pas à s’empêcher de participer au développement de l’écosystème Tiers-lieux, qu’il s’agisse d’accompagner les porteurs de projets, de faire de la pédagogie auprès des élus, d’animer la communauté apprenante qui y évolue. C’est la base du Tiers-Lieu, c’est son quotidien, c’est un pilier de son fonctionnement, mais cette animation, cette coordination n’est pas valorisée, reconnue et soutenue financièrement dans le temps, alors que c’est cela qui permet le pouvoir d’agir sur nos territoires. Et chez nous, les collectivités territoriales n’ont pas du tout pris le relais.

La mission 2, elle n’aurait pas pu se déployer aussi vite et de façon aussi efficiente sans fabrique numérique. Aujourd’hui le médialab a trouvé sa communauté, son fonctionnement, son modèle économique, produit des ressources pour tous : un vrai financement d’amorçage. Donc l’AAP pour soutenir l’amorçage d’activités c’est super. Mais ça n’était possible que parce que le reste de l’infrastructure, les fonctions supports, les charges du bâtiment etc. étaient supportées par d’autres ressources (en l’occurrence la location d’espace et l’organisation évènementielle chez nous). On en revient toujours à cette dissociation entre soutenir le déploiement d’un projet et le fait qu’il ne peut se faire que parce qu’il y a toute l’infrastructure derrière, et que selon les lieux, elle est plus ou moins coûteuse, mais qu’il est difficile d’en faire porter une partie sur le financement des projets.

La mission 3 a sûrement facilité l’installation de la micro-folie au Wip, c’était une aide temporaire qui a permis de démontrer l’utilité d’installer la micro-folie dans un Tiers-Lieu, géré par un tiers autre que la collectivité, parce que le mélange des genres fait bon ménage. Mais aujourd’hui les charges sont pleines et la collectivité doit faire des arbitrages.

Je raconte tout çà, parce que malgré ces financements importants, le Wip s’arrête en juillet 23. Et les raisons de notre fermeture (dette générée auprès de la collectivité bailleur pendant la COVID, charges structurelles du bâtiment trop fortes, désintérêt tout à fait assumé de la collectivité pour les expérimentations et innovations permises par le processus Tiers-lieux) m’amènent à formuler ces besoins vis-à-vis de la politique publique pour les Tiers-Lieux.

Les projets dans les Tiers-Lieux peuvent aussi se financer par d’autres ministères, services, thématiques, avec la très grande plus-value qu’apportent les Tiers-Lieux en hybridant et en décloisonnant les pratiques, les publics… Pour moi, une politique publique qui cible spécifiquement les Tiers-Lieux peut certes aider à l’amorçage de projet, mais doit surtout se concentrer sur les points suivants:

il faut sécuriser les fonctions d’expérimentateur, de fédérateur, de capaciteur d’imprévu (c’est moche mais je n’ai pas trouvé mieux), de créateur d’échanges, de débats et de mise en action, que mettent en oeuvre les Tiers-Lieux sur leur territoire.
Est-ce que ça veut dire un “revenu universel” pour tous les Tiers-Lieux? est-ce qu’il faut mettre des critères? est-ce que c’est l’Etat systématiquement? Est-ce que c’est pour la vie du Tiers-Lieu? est-ce que c’est une condition première à fixer à tout engagement des uns et des autres? Il faut a minima que la politique publique joue le rôle de levier pour faciliter l’implication des collectivités territoriales.

il faut faire évoluer les normes, RAPIDEMENT, pour qu’un certain nombre de contraintes qui pèsent sur les Tiers-lieux, en lien avec le bâtiment, les taxes etc. soient moins lourdes et faciliter l’accès au foncier et au bâti des collectifs citoyens porteurs de Tiers-lieux. Une politique publique des Tiers-Lieux doit financer la recherche-action sur ces sujets pour favoriser les changements de normes. Est-ce que ca veut dire financer des tiers-lieux et des expérimentations pilotes qui produisent du commun au service de l’ensemble des Tiers-Lieux? Est-ce que ça veut dire financer des expertises avant tout? C’est notamment là que l’ANTL doit pouvoir porter les besoins structurants et transversaux des Tiers-Lieux pour inciter la politique publique à se concentrer sur ces sujets et pour suivre et relancer face aux urgences que nous traversons en réalité depuis déjà des années.

Ca veut dire aussi qu’une politique publique des Tiers-Lieux doit s’inspirer et doit refléter l’esprit de ceux qu’elle vient soutenir en étant capable de réinventer sa façon de se construire (d’autres ici ont déjà parlé d’éviter le phénomène de mise en concurrence, l’appel à communs plutôt qu’à projet, il y aussi l’enjeu de l’évaluation, la part laissée à l’improgrammé…), puisque les Tiers-Lieux participent à la transformation de l’action publique en remettant les usagers, citoyens au coeur des débats, de l’action pour construire nos territoires résilients et joyeux.

C’était long non??? Mais c’est chouette qu’avec l’organisation de ce débat (et d’autres à suivre!), on puisse déployer nos arguments, nos points de vue, les confronter, avec la petite vigilance du risque de déceptivité entre le ‘Ya Ka Fo Kon’, le temps de construire des propositions consolidées, et la capacité de l’Etat à les prendre effectivement en compte avec toutes ses propres méandres et injonctions contradictoires. Mais on avance. A vos claviers!

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Merci pour cette 1ère visio, les 1ères notes sont accessibles ici : MyPads

Il reste du chemin mais les (bonnes) intentions sont belles et bien là ! #Hope

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Bonjour,

Je me permets un petit partage sur le sujet. Depuis bien avant le dispositif Fabrique, nous avions pointé le risque auprès des protagonistes de lancer un appel à projet classique. Une documentation de nos expériences passées existait sur le sujet et leur avait été partagée. Mais le dispositif a été lancé dans l’urgence, sans impliquer les tiers lieux et leurs avis. C’est regrettable. Mais c’est plutôt un très bon signe, qu’enfin, un travail collectif soit proposé, donc bravo aux animateurs de ce travail !

Au vu des retours sur les territoires (mais aussi de certains votes), les tiers lieux semblent plébisciter d’autres modalités. Les tiers-lieux innovent sociétalement et ont donc besoin d’innovation dans les modalités de soutien du public si l’on veut que ça suive. Reproduire les dispositifs classique risque de faire plus de mal que de bien à l’écosystème (à l’échelle du Pas de Calais, je crois que c’est malheureusement le cas)

On peut largement innover dans le financement à des tiers lieux d’autant que nous avons de nombreux exemples maintenant (L’ADEME lance sa seconde édition de son appel à communs). Il faudrait néanmoins faire attention à certains points :

  • L’enjeu, si l’on considère qu’il faut des grosses enveloppes, que le fait de donner beaucoup ne limite pas le nombre de lieux touchés (certains ont réussi à faire des appels à projet en finançant presque tout le monde). Actuellement, le nombre de fabriques financées est très faible par rapport au nombre de lieux qui auraient mérité ces financements. Pour les labellisés, c’est un énorme coup de pouce et pour les autres le désert en terme de soutien (ce qui n’aide pas aux relations de réseau d’ailleurs. En proportion, la plupart des tiers-lieux du Pas de Calais n’ont eu aucun soutien de l’ANCT par exemple). Si le budget est faible, l’enjeu serait d’être capable de financer un peu tout le monde, et surtout aussi les petits lieux, le parent pauvre de la politique actuelle. Ceux qui ont besoin de 10, 20, 40k maximum, mais ne peuvent pas prendre le risque de passer plusieurs jours sur un dossier pour pouvoir tenter de bénéficier d’un budget souvent d’ailleurs trop important pour eux (beaucoup de petits lieux se sont dits que ces dispositifs n’étaient pas pour eux et c’est très dommage, sachant qu’en général, il vaut mieux démarrer petit pour devenir un tiers lieux plus grand demain, là où beaucoup de fabriques ont démarré tout de suite « grand », ce qui va en amener beaucoup à réduire la voilure une fois le financement fabrique terminé).

  • L’enjeu d’arrêter de réfléchir en mode « répartition territoriale ». Encore un exemple qui ne reflète peut-être pas la réalité, mais par chez moi (Pas de Calais), des lieux ont investi beaucoup de temps (et d’argent pour certains) dans des réponses lors des 3ème ou 4ème vague, mais ça a été rejeté, et je pense que c’est lié au fait qu’il y avait déjà deux fabriques labellisées sur un territoire très proche.

  • L’enjeu de rendre visible les réponses à tous (pour rendre visibles les réponses, il est tout à fait possible d’utiliser un wiki, comme l’a fait l’ADEME pour son appel à communs, ou comme l’a fait la ville de Saint Denis avec 800 projets, via l’outil Communecter, pour son appel à projet politique de la ville)

  • Dans l’idéal, rendre visible les évaluations au plus grand nombre, voir elles aussi directement les réaliser sur un outil qui permet de l’évaluation collective, qui pourrait permettre d’impliquer les pairs (cela a fait gagner énormément de temps dans le cas de la ville de Saint Denis). On pourrait parler plutôt de diagnostic collectif, vivant.

  • Limiter les tiers lieux financés portés directement par des institutions publiques (Encore en exemple, mais dans le 62, Opalopolis ou la Station ont très peu, voir pas du tout de gouvernance partagée (portées directement par des collectivités). Sur les 7 fabriques du 62, 4 sont institutionnelles (et pourtant des tiers-lieux, il y en a plein !). Et plutôt motiver des fabriques portées par des consortium de lieux. Monscobar à Lille, consortium que décrit Claire-Marie, a financé 90% de communs utiles aux 3 lieux, dont des améliorations de Dokos, la documentation sur les services et le pass inter lieux. 10% seulement revenant aux lieux directement en financement pour le fonctionnement.

  • Réaliser une évaluation exigeante de la réelle participation des tiers lieux à produire des ressources partagées et un accompagnement sur le sujet.
    Lors du premier appel à projet Fabrique, voici ce qui était inscrit dans le dossier présentant l’appel à projet Fabrique :
    « Par ailleurs, l’ensemble des livrables (outils numériques, contenus pédagogiques, etc.) et documents produits par les porteurs de projets dont le financement sera permis par le présent appel à manifestation d’intérêt seront réutilisables et soumis à la licence Etalab »
    Aucun suivi n’a été fait sur cette question et donc très peu de ressources libres ont été produites … C’est autant de connaissance inaccessible pour les lieux n’ayant pas eu la change d’être financés. Si il n’y a pas de suivi (par exemple, pas de versement de l’argent tant qu’il n’est pas indiqué sur quels communs il sera fléché, ou par exemple des personnes dédiées à accompagner la mise en partage) cela ne fonctionnera pas mieux. Certains fabriques vont jusqu’à animer des ateliers Google, sans aucunement jouer le rôle de lieux structurants pour les autres lieux du territoire (les ateliers ne sont d’ailleurs pas réalisés dans les tiers lieux du territoire), tout l’inverse de la démarche de départ, et rien est fait pour dire stop.

  • Trouver des modalités pour éviter les effets d’opportunité et les jeux politiques (il y en a à priori eu beaucoup sur les fabriques de territoires, car le gouvernement jouait la montre par rapport à des élections à priori). On doit refuser de rentrer dans le jeu politique, sinon, ça crée une pression et nous emmène parfois ailleurs.

  • Ne plus financer de lieux en SAS classique (SCIC et asso, ok, je ne comprends pas que l’on finance des tiers lieux privés avec l’argent public). Regarder aussi le parcours des lieux, si ils sont nouveaux et déjà de taille importante, ou si ils sont de taille importante car ils ont une histoire, qu’ils ont démarré petit. Ce dernier point devrait être regardé dans l’évaluation.

  • Quand il est question de travaux d’aménagement importants, de ne financer que des lieux qui ont mis en place des règles importantes avec leurs propriétaires (voir pistes évoquées ici). Un bonus pourrait être donné aux lieux qui ont acquis la propriété avec leur structure (par exemple avec une SCIC comme la coopérative baraka, aux lieux qui ont mis en place le mécanisme du clip, à ceux qui utilisent des foncières à but non lucratif, etc )

  • Peut-être abandonner le terme fabrique pour une autre logique, de soutien global aux tiers lieux. Il y a une bonne part de lieux qui n’auraient pas dû être soutenus et qui fait que les fabriques, dans la tête des tiers-lieux, n’ont pas de consistance et ne sont pas ce qui est communiqué : « La spécificité des Fabriques de territoire est d’être des tiers-lieux structurants, c’est-à-dire capables d’augmenter la capacité d’action des autres tiers-lieux de leur territoire. ». Cela n’a pas été le cas dans la majorité des Fabrique que je connais. Cette pensée des « fabriques » par le haut plutôt que les tiers lieux au sens large a amené aussi l’ANTL a prendre beaucoup plus soin des fabriques que des tiers lieux (il y a eu des pratiques assez dommage sur le forum, où des catégories dédiées fabriques étaient crées alors même qu’ils n’en existaient pas pour les tiers lieux de manière générale, l’asso nationale animant d’abord les lieux qu’elle finance.

Quelques idées pour tester complétement autre chose :

- Avant d’avoir à répondre au gros dossier fabrique, et si le nouvel observatoire des tiers lieux (qui suite au grande recensement serait par ailleurs facile à compléter maintenant qu’il est dynamique et complétable) demandait aux tiers-lieux de décrire leurs besoins idéaux (publiquement) pour les 1 à 3 années à venir ? En préalable de toute possibilité de participer à l’appel à projet ? Cela permettrait de voir d’abord les besoins financiers plutôt que faire rentrer les lieux dans un seul type d’enveloppe. Un formulaire très rapide pourrait être lancé (juste ajouter une nouvelle page sur son recensement, l’outil permet cela aujourd’hui, c’est son grand intérêt, avoir un observatoire vivant et dynamique). On pourrait aussi localement organiser des rencontres entre les potentiels candidats avec les réseaux régionaux, quitte à travailler à ce moment là une logique de partage d’enveloppe sur le territoire (au consentement et avec un format d’animation adapté, ça pourrait se tester, ou alors avec des outils proches de ce que propose la logique « cobudget » ), de quoi éviter les conflits entre lieux qui se tirent la bourre sur les réponses, vérifier que tout le monde y va, voir créer des liens entre lieux, et en profiter pour identifier des communs potentiels localement (profitons des réseaux régionaux et de l’observatoire maintenant qu’il existe :wink: !)

  • Il serait super intéressant de déployer enfin un appel à commun en s’inspirant de l’appel à communs de l’ADEME, et peut-être tel que décrit ici (et à retravailler collectivement ?)

  • Si toutefois il est question de relancer un appel à projet, une piste évoquée avec quelques personnes pourrait être de demander aux lieux, lors de la phase de réponse à l’AMI, d’indiquer les propositions d’amélioration de communs (on parle ici de ressources ouvertes qui répondent à des défis communs à des tiers lieux) qu’ils souhaitent co-financer en indiquant un montant dédié à chaque proposition, avec un diagnostic sur les propositions à réaliser, et qui si elles sont validées, viendraient confirmer le dépôt de dossier et lui donner potentiellement plus de valeur. Les lieux financés seraient obligé de rendre des comptes sur leur réel investissement dans des communs, tout en pouvant réajuster leurs co-financements selon les besoins concrets, et rajouter des propositions. Ce serait un moyen de créer de la démocratie dans l’investissement dans les communs utiles aux tiers lieux, tout en créant un dispositif long terme facilitant une dynamique de co-financement qui pourrait faire intervenir d’autres acteurs publics et aussi directement des tiers lieux intéressés par les défis. L’autre effet de bord serait la remontée et le diagnostic des défis et des réponses à ces défis qui concernent les tiers-lieux, ce qui est actuellement pas fait. Pour cela un outillage en dynamique de réseau social adapté aux remontées de défis, au diagnostic des réponses et au cofinancement des solutions serait à déployer, ainsi qu’un soutien à des personnes qui faciliteront les échanges humains et un accompagnement afin d’animer ce dispositif.*

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Pour la création du Cimetière des Quart-lieux, on est plusieurs à s’en charger déjà, ça va aller, merci :-))))
Par contre, on veut bien: l’octroi d’un financement au Cimetière des Quart-lieux pour sauver de l’endettement( + des impayés de loyers + de salaires + de factures + des fournisseurs) les porteurs motivés de tiers-lieux devenus des fossoyeurs de quart-lieux dégoutés!!!
Y a sûrement d’autres choses à demander comme un fond d’urgence, de solidarité, de soutien, mais « on peut pas, on creuse »!!!
#oùestlargent #pascheznous

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Merci Simon pour ce super article, bien documenté. Ca permet d’avancer sur les propositions à faire remonter à l’Etat ! D’ailleurs, je me permets de préciser un point qui apparaît dans ta contribution : l’ANTL ne finance pas directement les fabriques de territoire. Il s’agit d’un financement d’Etat, c’est donc l’Etat qui décide de l’attribution ou non des fonds. L’ANTL n’est pas décisionnaire. Autre point plus personnel, on est nombreux à militer pour ne pas faire de distinction entre les lieux financés et les autres, et accorder la même attention à tous les tiers-lieux. C’est vrai que l’Etat a financé un poste pour animer les fabriques et un autre pour les manufactures de proximité par exemple. Moi ça ne me pose pas de problème particulier si ça permet de les faire jouer collectif et créer du commun :wink:

Pourquoi ?

Parce que…

Plus sérieusement je pense qu’il y a 10 ans en arrière ces propositions auraient eu du sens, aujourd’hui les enjeux n’ont plus la même urgence. C’est pourquoi j’aimerai d’avantage entendre / lire du pourquoi une politique publique pour les TL que comment. Faire des propositions à un Etat qui envoie l’armée lorsque tu veux sauver la ressource en eau je ne suis pas sur que nous ayons les mêmes intérêts et donc les mêmes attentes des Tiers Lieux.

Ne pas vouloir faire de la politique avec les tiers lieux pourquoi pas, mais selon moi ce sont les derniers remparts au « parce que »… a condition bien sur qu’ils fassent (réellement) se faire rencontrer des personnes d’univers différents pour proposer des alternatives crédible, et donc faire de la gestion de la cité.

Salut tout le monde,
J’ai tout lu, je tente une petite synthèse, forcément imparfaite, agrémentée de quelques considérations personnelles
Je parle pour moi-même, et non pour le collectif El Capitan ou le réseau TILINO
Les citations sont extraites de ce fil de discussion et du Pad #merciYoann


Quelles suites pour la politique tiers-lieux du ministère de la Cohésion des Territoires?

——

Donc :

:point_right: Sur la partie AMI

  • :dart:Oui il faut pouvoir soutenir de nouveaux projets de fabriques et pas reconduire bêtement les projets existants

Dans l’attente des évaluations, comment affirmer « reconduire bêtement », et pourquoi penser que de nouvelles Fabriques ou Manufs’ feraient mieux

Peut-être “ne pas que reconduire bêtement” mais identifier ce qui “mérite” (quels critères?) d’être reconduit, et permettre à des projets qui n’étaient pas nés ou suffisamment mature de bénéficier d’une nouvelle vague ?

Permettre la poursuive des expérimentations probantes

Relancer une vague en précisant les critères (éviter le phénomène « maison france services » et autre « espaces publiques numériques » transformé.es en fabrique sans âmes) ; notamment en plaçant la co-construction citoyenne à partir du terrain comme critère socle.**

Selon nous, les tiers-lieux ne devraient pas être financés pour être les relais des services publics.

[…] Très peu de coopération, pas de co-construction avec les act.eur.rices locaux ( associations, collectifs citoyens…)

On pourrait aussi exclure les candidatures de collectivités, mais je sais que sur certains territoires, seule la commune ou la com de com est en mesure de porter un tel dispositif.

Je m’interroge sur ce qui est le mieux :

-Permettre aux collectivités de candidater: même en renforçant les critères (par exemple en imposant la présence d’associations locales dans la gouvernance ou encore le salariat d’un vrai poste d’animateur de TL… ), n’est-ce pas à coup sûr continuer à voir émerger des tiers-lieux qui n’en sont pas ?

-Exclure les collectivités et donc, les inciter à favoriser / accompagner des projets citoyens issus du terrain ? Si les collectivités ne peuvent pas candidater en propre, serait-ce un levier pour qu’elle ait une oreille plus attentive à des projets portés par la société civile et y abondent financièrement ? (primo financement local déclenchant les suivants).

  • :dart: “il faut sécuriser les fonctions d’expérimentateur, de fédérateur, de capaciteur d’imprévu (c’est moche mais je n’ai pas trouvé mieux), de créateur d’échanges[…]”

vous avez des financements 3 ans et après ça s’arrête et vous devez trouver un moyen de financer ce poste…
==> Financer des actions qui s’affranchisse de ces temporalités comme par exemple des formes de revenus universels, des foncières solidaires pour racheter les locaux

Voir le tiers-lieu comme une expérimentation de long terme

Dans l’idéal, il s’agirait à terme de passer d’une série d’AMI d’amorçage à une vraie politique publique de soutien aux initiatives citoyennes et aux innovations socioéconomiques ? "Instaurer un lien de confiance avec les collectivités" (tiens, le retour des CPO ??)

  • :dart: Oui il faut intégrer une période d’incubation dans la labellisation et pousser les fabriques à coopérer avec les réseaux régionaux, voire y contribuer activement”

:point_right:Sur la partie réseaux régionaux

  • :dart:Il faut financer et s’appuyer sur les réseaux locaux dont le rôle est de visibiliser et accompagner les projets qui font sens sur le territoire

Les postes de coordination sont les plus difficiles à financer or ils participent à l’animation territoriale, au maillage des acteurs privés/public.

[…]c’est cela qui permet le pouvoir d’agir sur nos territoires.

Autres rôles: construire une parole commune développant du commun à partir des

convergences tout en identifiant et intégrant les divergences.

Maintenir les conditions du dialogue terrain-réseaux-ANTL-GIP

  • :dart: animer la coopération et la mise en commun : c’est un travail à part entière, qui mobilise beaucoup de ressources et de savoir-faire

Sauf à ce que les “lieux ressources” aient les moyens de flécher du vrai temps de travail sur de l’animation de réseau / accompagnement ; j’ai tendance à penser que l’échelle du réseau départemental ou régional (selon les situations, les configurations en place ou en cours de dév…) me semble la bonne pour à la fois être en veille, croiser les regards et expériences (1+1=3) et proposer un accompagnement aux porteurs de projets et TL…

Le tout en élaborant une parole commune à même d’alimenter un plaidoyer

Je comprends mal comment on peut s’appuyer sur les réseaux, s’il n’y a pas de lieux pour les animer - sauf à convenir que les réseaux sont animés par d’autres, et donc considérer qu’il y a différents modèles qui ont pour objectifs que les RR vivent pour eux-même

Je prends l’exemple de Tilino en Normandie: réseau issu du terrain, constitué de TL souhaitant faire émerger un réseau régional en prise avec la réalité des terrains. Le CA, constitué de représentants des TL normands, assure l’orientation politique qui doit répondre aux enjeux concrets des lieux adhérents. L’animation est assurée par un chargé de mission salarié.

Il me semble que dans ce format, le réseau à des moyens propres dédiés à la coopération, est en prise avec les réalités des TL adhérents (et au-delà), et peut s’appuyer sur les différents lieux, compétences, etc. des membres du réseau pour développer et mettre en œuvre sa politique ?

  • :dart:Renforcer la place des réseaux dans les jurys des différents programmes

Proposition : que les réseaux régionaux gèrent les enveloppes des politiques publiques comme DEFFINOV ?

S’appuyer sur les relais que sont les réseaux locaux pour identifier et juger, à partir des acteurs de terrain, des projets prioritaires en fonction des différentes réalités locales > vers une décentralisation d’une politique publique TL ?

:point_right:Sur d’autres modalités de financements/d’accompagnement

  • :dart:Problématique de pérennité financière pour les lieux dont la finalité est ancré dans un autre modèle social qu’entrepreneurial / économique.

Comment soutenir les lieux, par exemple en milieu rural, donc la plus-value se trouve autant, si ce n’est davantage, dans leur rôle d’espaces de centralités, de rencontres, de lien social ; parfois en béquille des services publics ?

Financer la simple existence de ces lieux comme bases communes d’expérimentation sociale et économique sans but lucratif

les Tiers-Lieux participent à la transformation de l’action publique en remettant les usagers, citoyens au coeur des débats

position : pour le financement public mais pas sur des activités économiques

Ne plus financer de lieux en SAS classique

Financer du poste d’animation sociale locale pour les tiers-lieux identifiés comme espaces centrales de sociabilités participant à la revitalisation d’espaces ruraux, déshérités, fragilisés…

Quel lien avec la CAF, parfois on se rapproche assez d’un EVS / Centre Social. D’ailleurs différents CS s’identifient aujourd’hui comme TL, ou s’intéressent à cette dynamique notamment dans sa dimension d’économie de proximité. #hybridation

  • :dart:Quelques soit la formule ou les formules, l’acculturation et l’accompagnement des élus est toujours autant nécessaire, voir davantage à mesure que la terminologie TL se diffuse

  • :dart:Il faut aussi tester des appels à communs, et d’autres modalités d’action publique

organiser des rencontres entre les potentiels candidats avec les réseaux régionaux, quitte à travailler à ce moment là une logique de partage d’enveloppe sur le territoire […]

Financer davantage les expérimentations autour des Communs : le modèle des TL s’émancipe du modèle capitaliste aussi en ce qu’il met au cœur de son modèle le partage libre des connaissances. Ne marchandisons pas nos savoirs, produisons ensemble du commun.

  • :dart:faire évoluer les normes, RAPIDEMENT, pour qu’un certain nombre de contraintes qui pèsent sur les Tiers-lieux, en lien avec le bâtiment, les taxes etc. soient moins lourdes et faciliter l’accès au foncier et au bâti des collectifs citoyens porteurs de Tiers-lieux.”

  • :dart:L’évaluation d’un tiers-lieu ne peut pas se faire sur dossier. […] Inventer une modalité d’évaluation, critérisée bien-sûr, mais à base de rencontres et de visites

Défendre une méthode d’évaluation inspirée de l’approche socioterrioriale ? Mettant en exergue la façon de cheminer et non les simples résultats terminaux ?

  • :dart:Financer de l’ingénierie initiale d’amorçage pour la construction des collectifs et tiers lieux

Ces partenariats collectivités / collectifs citoyens demandent de l’ingénierie. Or les appels à projets exigent que les partenariats soient déjà construits.

  • :dart:Participer au financement de démarche de recherche-action

Une politique publique des Tiers-Lieux doit financer la recherche-action sur ces sujets pour favoriser les changements de normes. Est-ce que ça veut dire financer des tiers-lieux et des expérimentations pilotes qui produisent du commun au service de l’ensemble des Tiers-Lieux? Est-ce que ça veut dire financer des expertises avant tout?

Le soutien aux démarches de recherche / recherche-action permettrait de mieux mesurer (et donc défendre) les externalités positives de ces ingénieries systémiques, et des TL eux-même.

Investir dans l’innovation sociale. La R&D sociale et le tiers secteur de la recherche sont en dehors des radars et il n’existe aucun soutien clair à l’innovation sociale.

Vers une enveloppe / un dispositif axé sur du co-financement de recherche-action ?

:point_right:Sur le rôle et le positionnement politique de l’ANTL

  • :dart:d’avantage entendre / lire du pourquoi une politique publique pour les TL que comment. Faire des propositions à un Etat qui envoie l’armée lorsque tu veux sauver la ressource en eau je ne suis pas sur que nous ayons les mêmes intérêts et donc les mêmes attentes des Tiers Lieux.”

Quelle démarche existe aujourd’hui pour rédiger une note, qui émanerait de l’ANTL et:

-soulignerait les points de convergences
-défendrait une position commune consentie (revoir le principe du consentement)
-identifierait les divergences

Ne serait-ce pas une des fonctions de l’exercice en cours -si du moins il n’évacue pas l’aspect politique ?

:thinking:Par exemple, le tiers-lieu idéal est-il plutôt celui qui subordonne son projet social à son projet économique ou le contraire ? (les politiques et le gvt actuel étant à priori davantage sur le volet entrepreneurial).
:thinking:Un tiers-lieu qui accueille X artisants, makers… en se contentant de louer de l’espace: est-ce un tiers-lieu ?
:thinking:Le tiers-lieu se reconnait-il davantage à son hybridation/juxtaposition d’activités socioéconomiques ou bien son réel marqueur est-il dans le lien qu’il fait, la construction de communs qu’il permet ?

Pour moi, les TL devraient fondamentalement participer à la construction d’autres façons de faire territoire. Or, faire territoire c’est effectivement tisser du lien entre chaque strate du système: habitants/société civile/état/collectivités locales…
[Tiers-Lieux, Territoires, Individus et Sociétés: quel rôle des TL dans le développement social territorial ?]

#Tiers-lieux pour un renouveau social, économique et écologique : :magic_wand: vers un nouveau pacte social au croisement d’un service public et de démocratie participative ?:sparkles::sparkles::sparkles::sparkles:

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Petite question pour la fin: peut-on faire tiers-lieu sans faire d’éducation populaire ?

Désolé pour le pavé… .

Tom

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Bonjour à tous,

Voici les compte-rendus des échanges qui se sont tenus en visio sur ce sujet. Vous avez été plus de 30 à participer aux discussions, d’un peu partout en France (Réunion, Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie, Corse, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine…).

Échanges du 17 mai 2023 - Accessible en cliquant ici

Échanges du 23 mai 2023 - Accessible en cliquant ici

Des discussions très riches, nourries de nombreux retours d’expériences et qui permettent de faire ressortir plusieurs pistes de propositions.

Nous avons également reçu près de 40 contributions via le formulaire que nous prendrons le temps d’analyser.

Au plaisir de poursuivre le débat ici sur le forum !

Bonne journée à tous,
Rémy Seillier

Avons nous réalisé une étude d’impact sur l’ensemble des TL financés par les fabriques de Territoires , et par extension, l’impact de ce financement sur l’ensemble des TL?

Merci

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Bonjour,

« Grâce aux travaux de l’association, mais aussi à l’action quotidienne des tiers-lieux au cœur des territoires, qui démontrent chaque jour un peu plus le caractère essentiel de ces dynamiques, le soutien aux tiers-lieux reste une priorité importante pour l’État, plusieurs ministères souhaitent poursuivre leur engagement aux tiers-lieux en 2023 et 2024. »

Il a été proposé à notre structure (un café culturel associatif) de rejoindre le réseau d’une « fabrique de territoire » il y a 3 ans. Ambiance sympa, beaucoup de réunions, beaucoup de textes. Mais pour y faire quoi, concrètement ? Pour en arriver où ? On ne sait pas.

Notre structure en milieu rural et ses 300 adhérents seront ravis d’apprendre que le soutien aux tiers-lieux reste une priorité importante pour l’Etat et que plusieurs ministères souhaitent poursuivre leur engagement en 2023 et 2024.

Bien que ces dernières années il n’a pas été constaté en faveur d’un tiers-lieu comme le nôtre, les prémices du début du commencement d’un soutien quelconque de la part de l’Etat ou d’un de ses ministères , il faut au moins espérer que ces personnes engagées dans cette priorité importante se sont trouvée une occupation gratifiante et dignement rémunératrice.

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