Bonjour
Je vous partage une note réalisée par l’ingénieur de formation de l’Afpa en charge du titre professionnel « Responsable d’espace de médiation numérique » (Yann VandePutte) réalisé pour le compte du ministère du travail. Le référentiel activité emploi compétences réalisé est le fruit de la consultation de 200 professionnels de la médiation numérique.
Afin d’en simplifier la lecture (les liens pour en savoir plus se trouvent dans le doc), les trois blocs de compétences qui le constituent ont été précisés. En effet, le premier bloc est spécifique aux métiers de la médiation numérique, les 2 autres blocs sont plus généralistes et répondent aux compétences de gestion, d’animation et de développement des tiers-lieux.
Toute formation dont le parcours amène à la validation d’un ou plusieurs blocs de compétences est éligible au financements de droits communs (notamment régionaux, pôle emploi, CPF).
N’hésitez pas à revenir vers moi pour en savoir plus et être aiguillé en interne pour en savoir plus et mettre en oeuvre des formations qui s’appuieraient sur ce titre pro (Formation professionnelle, apprentissage).
Bonjour,
Depuis notre ouverture le 01/03/2019, nous avons accueillis 2 personnes dans le cadre de ce dispositif par le biais de l’AFPA de Bordeaux. Laila Chaveau « médiateur numérique » et Christophe Garmendia « Responsable d’espace de médiation Numérique ».
Nous serions ravies de pouvoir renouveler l’expérience, n’hésitez pas à revenir vers nous.
Bien cordialement
Sandrine Favre
Co-dirigeante SAS BAP
BA13 coworking - fab.Lab.
06 26 07 36 59
J’ai un problème avec ce nouveau référentiel qui remplace celui de Conseiller Médiateur Numérique.
Sur le terrain on manque de soldats « formés », la formation pro semble difficile à financer et lancer.
Et voilà que l’on nous propose une formation « d’officier », si vous me permettez le filage de cette métaphore militaire.
Cette nouvelle formation a des pré-requis plus haut, je crois qu’elle ne s’adresse pas à tous les publics… Comment alors donner l’opportunité au plus grand nombre de faire ce beau métier ?
Pour reprendre ta métaphore militaire de « soldats » et « officiers » que je comprends bien, il faut prendre en considération les éléments suivants pour comprendre le passage de CMN à REMN :
1) CMN et REMN correspondent au même niveau (niveau 5, ex-niveau III équivalent à bac+2). Ils correspondent tous les deux à des compétences d’un niveau « officier » plus que de « soldat ».
CMN visait plus à former des responsables/coordinateurs d’EPN et des forgeurs numériques ou, allons jusqu’au bout (puisque forgeur numérique n’existe à peu près nulle part), des fabmanagers.
REMN est toujours dans la veine de la médiation numérique, mais on cherche à donner de la mobilité professionnelle en considérant les compétences transférables à tous les types de tiers-lieux, pas uniquement estampillés médiation numérique. On glisse donc vers facilitateur/gestionnaire de tiers-lieux. Car, s’il manque de médiateurs numériques sur le terrain, il manque aussi de personnes qualifiées dans l’animation et la gestion de tiers-lieux (de médiation numérique ou ayant une autre orientation).
2) Les médiateurs numériques de type « soldats » (et j’ajouterais « du feu ») ont la possibilité d’être formés au cœur de métier avec le CCP1 qui est commun à CMN et REMN.
Je rappelle qu’un CCP atteste d’une qualification professionnelle. Une formation qui prépare au CCP1 est possible pour tous les organismes de formation agréés qui souhaitent former des médiateurs/trices. Dans les faits un certain nombre d’OF le font en France notamment pour des publics éloignés de l’emploi.
Quand ces nouveaux professionnels acquerront une expérience suffisante, ils pourront viser les deux autres CCP (en formation ou en VAE) pour obtenir le titre complet.
3) Afin de créer une filière « médiation numérique », nous avons proposé au ministère du Travail de créer un 2e titre professionnel de niveau 4 (=bac) qui pourrait se nommer simplement « médiateur numérique ». Là, on serait sur un référentiel moins copieux qui reprendrait, peu ou prou, les compétences du CCP1 de REMN + de la maintenance et d’autres savoir-faire techniques à définir en fonction de l’analyse du travail qui s’impose. Je mène par exemple une enquête sur les pratiques développées à distance pendant le confinement qui entraîne la mise en œuvre de nouveaux savoir-faire. Cela devrait comporter 2 CCP.
J’espère que ces précisions éclairent ta lanterne.