Co-investir sur les outils communs des tiers-lieux

Proposition du rapport FTL 2021 : « La diversité d’activités des tiers-lieux, conjuguée à des modes de fonctionnement ouverts et horizontaux, exige une ingénierie et des outils sur mesure. Des outils pensés à partir des pratiques réelles et mutualisés entre plusieurs tiers-lieux sont en cours de développement : centre de documentation, ERP et plateforme de réservation, outil d’évaluation d’impact, plateformes coopératives de services… Outils libres et open source, ils sont de véritables communs des tierslieux, financés et gérés par les utilisateurs. Face à l’ampleur du mouvement des tiers-lieux, il est nécessaire d’accélérer leur diffusion et leur déploiement, en expérimentant le principe de 1€ investi par un tiers-lieu entraîne 1€ de co-investissement public. »

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En permettant un co-investissement systématique, cette proposition vient renforcer les outils dont nous avons besoin, et est plus juste et équilibré qu’un financement purement privé ou purement public.

Voici la page de la campagne « Adopte un commun », si vous voulez découvrir et soutenir certains de ces outils communs. :wink:

Au delà de la proposition 1€ investi par un tiers-lieu entraîne 1€ de co-investissement public. »,

… nous avons commencé à rendre visible sur COMMUNECTER les co-investissements sur les Ressources en Communs => https://www.communecter.org/costum/co/index/slug/proceco#welcome.slug.cofinancementDesCommunsGlobaux.formid.63453348c8dce1256574407d.page.dashboard

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Sur ce sujet , vous avez aussi la page des défis et communs déjà recensés dans l’écosystème.

Ainsi que les ressources et communs suivis actuellement dans la cadre du programme " Les communs des Tiers-Lieux" , qui essaient de se présenter lors des Comm’un Lundi, et où l’on essaie d’activer des cofinancements à chaque étape de développement.

J’en profite pour rappeler que c’est vraiment le tout début, que ces démarches ne font que commencer et que ce sont de nouvelles pratiques et outils de coopération que l’on expérimente pas à pas…
Donc tout ne va pas se faire en quelques mois (et pour l’instant le financement public est très à la traîne sur ces pratiques, il faut plus que montrer pâte blanche).

Tout en sachant que ça n’est jamais allé aussi loin et que les premiers cofinancements, alors qu’ils sont extrêmement faibles au regard des budgets distribués sur les tiers-lieux ces dernières années, ont par exemple permis de booster Dokos comme ERP pour les Tiers-Lieux (or c’est aujourd’hui l’un des rares logiciels libre qui tienne la route à ce stade pour gérer des tiers lieux de taille modeste), ou encore Movilab (là aussi rdv dans quelques mois tant la solution s’améliore en ce moment) ou bien Loot (très pratique pour organiser de la co-rémunération). Surtout, on arrive pas à pas à repérer des solutions ou connaissances déjà existantes et libres que l’on peut tous utiliser

Enfin, ces ressources qui s’améliorent sont au service de tous les lieux, ce qui les rapproche de quasi services public (même si attention, c’est pas la même chose), contrairement aux dispositifs Manufacture ou Fabriques, qui ne servent qu’une infime partie des acteurs des tiers-lieux et créent de la compétition sur les territoires (+ d’infos sur cela ici). Si la question du cofinancement devient essentielle, c’est aussi du fait que l’on a besoin de partager et consolider ensemble du capital commun (informationnel, logiciel, juridique…), à un moment où nous sommes des milliers à investir les mêmes enjeux. Cela nous permettrait de nous autonomiser un peu plus, de moins dépendre des subventions sur le long terme (on crée des actifs pour tous) et aussi pour tenir le choc face à la concurrence d’acteurs qui eux ont le capital privé en interne pour trouver toutes les solutions mais qui leur appartiennent (exemple avec Morning qui commence maintenant à installer des coworkings locaux dans des moyennes communes avec l’aide de la BPI et qui n’a pas besoin de se baser sur des communs au vu de ses possibilités d’investissement)

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Je pense que cette proposition rejoins l’appel à communs mais s’inscrit comme un élément à prendre en compte - et Claire-Marie a bien mit le doigt dessus : au-delà de la mécanique ADEME, on pourrait y ajouter cette vision de l’engagement réciproque qui instaurerait le cofinancement automatique, si il existe déjà un financement direct par les TL eux-même.

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