Le monde sportif associatif a depuis longtemps animé des lieux qui deviennent vite des lieux de vie, où les licenciés animent le lieu, prennent part à son fonctionnement, l’améliorent, y font des aménagements ensemble et le rendent parfois ouvert au plus grand nombre. Ils sont ainsi parfois plus ouverts et partagés que les nouveaux tiers-lieux voisins qui se sont installés à proximité ces dernières années. Quel apport des tiers lieux au monde sportif et inversement, que peut apporter l’expérience du monde sportif aux tiers-lieux ? Quels croisements ou cohabitations possibles ou expérimentées ?
C’est un sujet que je connais mal, mais qui m’intrigue, car c’est un domaine où les licenciés ont encore parfois une place très importante dans la gestion des lieux. Mais c’est aussi un domaine qui est en difficulté (de + en + un rapport consumériste au sport, un essouflement du bénévolat, une perte de licenciés avec la crise covid, subventions de plus en plus compliquées, charges administratives de + en + lourdes, etc… des éléments plus précis et chiffrés seraient intéressants.) et qui a peut-être besoin de s’inspirer de certaines pratiques des tiers lieux (acquises ou en exploration à l’image de la mutualisation entre tiers lieux qui se développe)