A l’heure où plusieurs millions sont distribués auprès de quelques tiers lieux ayant eu la chance d’être retenus par l’AMI, il est difficile d’expliquer pourquoi le financement de ressources ouvertes et de communs, qui pourraient pourtant être utiles à tous, est laissé de coté.
Même si nous sommes plusieurs à nous mettre en action sur le groupe de travail « Outils et communs », et que France Tiers Lieux le soutien, son budget se rapproche plutôt des 0,01% du budget de l’AMI (chiffre exact à confirmer)
Il y a pourtant des centaines de ressources ou d’infrastructures à consolider qui puissent bénéficier directement à la majorité des lieux. Un début de liste (très peu exhaustive) a d’ailleurs été démarré
Cette approche à pourtant été largement débattue en amont, inscrite dans le rapport Tiers Lieux, défendue par de nombreuses personnes interviewées durant l’étude.
Pourquoi cette posture n’a pas été entendue et pourquoi avons nous reproduit un
schéma classique (et très décrié) où la majorité du budget va sur un AAP pour quelques uns ? Nous pourrions comparer cela au financement de voitures haute gamme à un moment où la majorité des acteurs sont en mobylette et où il n’y a que des chemins de terres pour rouler et se relier… Un moment où l’infrastructure et les ressources pour développer nos tiers lieux sont encore infimes et où chacun « galère » dans son coin.
Surtout, la question est comment dépasser cela ? @gabriel.plassat a peut-être quelques billes, sachant que La Fabrique des Mobilité a démarré sur un AAP, puis a changé de posture pour ne soutenir que ce qui relie les acteurs de la mobilité, à savoir les communs et ressources partagées utiles au plus grand nombre.