Merci @XavCC et @Yoann pour les rebonds.
Désolé si mon post parait prétentieux et asservissant, ce n’est pas le but. Il s’agit simplement d’interrogations personnelles depuis là ou j’en suis à partir des quelques lieux que j’ai visité, aperçu, discuté, à l’instant où je l’ai fait. Il ne s’agit en aucun cas d’une vérité générale. Si mes interrogations sont infondées, et si je suis biaisé / que je ne vois pas ces TL, je suis preneur de ton regard / carton d’invitation / adresses…
Au delà de ça, je suis d’accord sur ce point, il y a de nombreux et nombreux Tiers-Lieusard.es qui étaient présents à Sainte-Soline et ailleurs et qui agissent politiquement. En revanche, je maintiens que je n’ai pas vu (de mon regard) de Tiers-Lieux au sens d’un engagement collectif, d’actions organisées… à Sainte-Soline, ou alors pas de revendication comme telle.
Et c’est là le sens de ma question. Oui il est possible de signer un bout de papier individuellement, mais positionner un lieu sur ce sujet et une étape au-dessus qui donne plus d’ampleur à l’action.
C’est sur cette transformation individuelle > collective que je m’interroge et à laquelle je suis confronté dans certains lieux foisonnant de militant.es envieux.euses d’organiser des actions (pour les retraites, les bassines…) mais qui peine à entraîner leurs lieux dans cette temporalité.
Encore au-delà , il y a une seconde transformation, du collectif au commun. Et c’est le sens de la généralisation de mes propos. Comment des initiatives et envies collectives d’un (ou plusieurs lieux) entre en résonance avec un mouvement ? La question du contrat républicain et de la répression d’espace de discussion démocratique dépasse (à mon sens) largement l’échelle d’individus ou de quelques collectifs, surtout dans nos lieux où ce contrat se retrouve assez largement. Comment se positionner sur ce sujet là , à cette échelle là ?
Et le titre de mon post est certes un peu provoc (chacun ces défauts ou qualités) mais ce n’est pas une question rhétorique. C’est une vraie interrogation pour moi qu’on peut retranscrire si l’on veut pour être plus nuancé : « Quel(s) espace(s) social, les Tiers-Lieux comme mouvement veulent-ils investir ? Et quelles sont les conditions et modalités de possibles mutualisations/actions/positionnements communs ? ». Il me semble que pour l’instant, sur ces sujets (politiques), on est plus sur des espaces individuels, localement collectifs mais pas au-delà . (encore une fois de mon point de vue, le plus individuel est-il).
Et sur ton dernier point, (« Pourquoi vous ne venez pas en aide à ces tiers-lieux et au personnes dedans/autour qui subissent des attaques / pressions / mise au ban ? »)
j’ai envie de te retourner ton premier point (« Un peu d’humilité avant d’asserter à tour de bras dans les aires ») ;p
Plus sérieusement, je me trouve personnellement aussi confronté à cette même question d’actions individuelles qui ne sont pas transformées en actions collectives ou communes plus large (/que JE n’arrive pas à transformer aussi).